Officiellement, les mesures sanitaires d’urgence ont pris fin le 31 juillet dernier. Dans les faits, la vie professionnelle avait intensément repris depuis plusieurs mois. Outre le défi du retour au bureau, je constate un net changement lors de mes échanges avec les communicants internes. La communication interne est montée en grade, et ce sont quatre choses qui me l’indiquent.
Des projets plus ambitieux
En premier lieu, il y a l’ambition des projets. Nous avons pris en charge plusieurs projets où nos clients sont passés de dispositifs vétustes à d’ambitieux projets de journal interne, d’application mobile interne ou de newsletter interne. (Plus généralement, des licences Microsoft achetées pour les collaborateurs déconnectés, des smartphones pour tous, etc.)
Il fallait pouvoir toucher rapidement et efficacement l’ensemble des collaborateurs. Aussi, les budgets et la vitesse de décision étaient là. Pourquoi ? Mon explication est que les directions générales, au moment de la crise, ont eu besoin de communiquer instantanément avec les équipes et de vérifier que les messages étaient bien passés… sauf que les outils en place ne le permettaient souvent pas.
Un besoin croissant de sécurité et de reporting
Conséquence de ce premier point : un souci accru de sécurité et de reporting. Le confinement a posé de nombreux problèmes au plan de la sécurité. Les directions informatiques sont de plus en plus exigeantes sur cet aspect aussi bien en interne que vis-à-vis des prestataires. Je ne compte plus les questionnaires de sécurité à compléter, les documents de sécurité à fournir ainsi que les réunions sur ce sujet.
De plus, au vu des budgets engagés et des enjeux, les demandes de reporting sur l’impact des projets sont moins rares. Et c’est tant mieux : nous sommes convaincus que la communication doit passer d’une logique de production à une logique de résultats : combien ont reçu le message, l’ont compris, ont manifesté un engagement à son endroit ? etc.
Des équipes qui se renforcent
Je constate aussi un renforcement des équipes. Entendons-nous : nous sommes encore loin de l’overstaffing ! Mais parfois une mobilité interne ou un(e) alternant(e) (voire un recrutement !) viennent compléter les équipes en place. Le recours aux freelances se développe aussi il me semble.
Des projets qui se concrétisent plus rapidement
Enfin, il y a la volonté d’aller vite, d’engranger des quick wins. Les projets de refonte d’Intranet qui s’étalent sur deux ans ? Non, on emprunte aux méthodes de la startup nation : POC, MVP, méthode agile, etc. Et ma foi, c’est tant mieux.
En conclusion, le proverbe qui veut qu’à quelque chose malheur est bon s’avère ici : la communication interne monte en grade et c’est à ses responsables comme ses partenaires de se montrer à la hauteur des attentes des directions générales.
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