“Réseau social d’entreprise : 5 bonnes raisons de l’adopter en 2015 dans votre entreprise”, c‘est le nom de la conférence à laquelle Madmagz Com’In assistait hier, mardi 24 mars, jour d’ouverture du Salon Solutions Intranet & Collaboratif, en présence de :
- Philippe Pinault, CEO de TalkSpirit
- Cédric Etienne, Directeur d’ASI 360, ASI
- Alain Garnier, CEO et cofondateur de Jamespot
- Jérôme Poincheval, Directeur associé de Pepper Cube
- Isabelle Mougeolle, Responsable du Centre Corus (Groupe Covea)
- Lionel Ferraris, Directeur du Développement Durable, des Achats et de l’Immobilier de l’UCANSS
Cinq bonnes raisons multipliées par le nombre d’intervenants et auxquelles on soustrait celles qui ont été évoquées plusieurs fois par différents intervenants, ça nous donne 12 bonnes raisons d’adopter un RSE en 2015, que voici :
Accompagner la transformation digitale
Le premier argument pour adopter un RSE mis en avant par Alain Garnier, CEO et co-fondateur de Jamespot, c’est celui de la transformation digitale. “Si vous avez une problématique de transformation digitale, sans RSE, sans socialisation et collaboration, vous n’irez pas loin, vous allez faire du marketing digital”.
Accélérer la vitesse de communication
Deuxième argument exposé par Alain Garnier : “Si vous avez des problèmes de vitesse de communication, que votre organisation communique lentement, le RSE est LA solution”. Dans le même esprit, Cédric Etienne, Directeur d’ASI 360 (ASI) explique : “Quand les utilisateurs veulent collaborer et créer des espaces de partage, ça va très vite, c’est instantané. Si on veut créer une communauté, ça se fait en un clic”.
Développer l’agilité et améliorer les processus
Le CEO et cofondateur de Jamespot ajoute : “Vous enviez l’agilité des PME et des start-ups ? Le RSE est la solution car vous allez accélérer vos process internes”. Dans la même veine, Isabelle Mougeolle, Responsable du Centre Corus (Covea), explique que le RSE permet de développer et faire bouger l’organisation existente afin qu’elle soit plus agile, adaptable et que les “collaborateurs mouillent le maillot”. Philippe Pinault, CEO de TalkSpirit, parle quant à lui d' »amélioration des processus », « en mettant en place ces mécaniques de feedback permanentes qui permettent à l’organisation de faire évoluer ses façons de faire, en associant les différentes populations”.
Réagir vite face à un environnement en mouvement
Alain Garnier, CEO et cofondateur de Jamespot ajoute un quatrième argument : “Aujourd’hui, vous avez un métier en mouvement. Il y a une évolution de l’environnement et il faut réagir vite, il faut voir les signaux qui remontent du terrain, il faut écouter les gens qui viennent de la base et qui font remonter les infos. Et le meilleur moyen, c’est d’avoir un RSE pour avoir un capteur permanent et que votre stratégie s’aligne avec ça, dans votre mouvement ».
Créer une identité commune
Pour Isabelle Mougeolle, Responsable du Centre Corus (Covea), une raison-clé motivant la mise en place d’un RSE, c’est de construire une identité commune, rassembler des entités d’une même organisation avec des cultures différentes. Une référence directe à la propre expérience de Covea (société de groupe d’assurance mutuelle réunissant notamment les marques GMF, MAAF et MMA), qui a déployé un RSE le 6 octobre dernier afin que le groupe puisse ancrer son identité.
Travailler ensemble pour une meilleure satisfaction client et une réduction des coûts
Isabelle Mougeolle développe également l’argument “business”, qui est au centre de son projet RSE. « Les collaborateurs des différentes entités collaborent sur le RSE pour un seul et même objectif : servir le client ». Concrètement, le réseau social permet de faire travailler les gens ensemble pour :
- cantonner dans un seul et même endroit l’information
- faire en sorte qu’on diminue les coûts de déplacement
- et surtout aussi pour satisfaire au mieux notre client
Innover plus vite et de façon plus pertinente
Pour Philippe Pinault, CEO de TalkSpirit, le RSE permet de mieux partager les connaissances et donc d’innover plus vite et de façon pertinente : “La complexité du monde qui nous entoure exige de l’agilité et de la transversalité. On mobilise l’intelligence collective en interne pour mieux répondre aux consommateurs et aux clients. L’utilisateur a une grande part d’inconnue à laquelle il doit faire face tous les jours et qui nécessite de devoir trouver des nouvelles idées. Le RSE va lui permettre de se connecter plus vite et mieux aux différentes communautés qui vont lui apporter des réponses”.
Mieux organiser la connaissance
Si Philippe Pinault parle d’un meilleur partage de la connaissance avec le RSE, Lionel Ferraris, Directeur du Développement Durable, des Achats et de l’Immobilier d’UCANSS, évoque la structuration de l’information grâce au RSE. “On organise ce partage d’information”. Or, “celui qui tire l’organisation, c’est celui qui pointe la bonne information”.
Favoriser le partage et l’interactivité
Cédric Etienne, Directeur d’ASI 360, met quant à lui l’accent sur l’interactivité : “Le fait de savoir combien de fois notre information a été téléchargée, partagée, recommandée incite à continuer à publier”.
Révéler les talents et compétences internes
Philippe Pinault évoque également la valorisation de ces personnes qui portent la connaissance. “On est surpris de voir des personnes qui ont des compétences et qu’on ignorait jusqu’à présent. Des personnes qui n’avaient pas leur voix dans l’organisation, n’étaient pas reconnues, pas valorisées, qui étaient peu visibles. Le RSE a permis de valoriser leur talent, les faire exister au sein de l’entreprise et de développer cette fierté d’appartenance à l’organisation”. Cédric Etienne, Directeur d’ASI 360, évoque également la “capitalisation de connaissances”. “Depuis qu’on a lancé notre RSE, certains collaborateurs qui étaient très discrets se sont érigés en experts sur des sujets particuliers via leur RSE”.
Dissoudre la frontière interne / externe
Cédric Etienne, Directeur d’ASI 360 et Philippe Pinault, CEO de TalkSpirit, mentionnent la capacité du RSE à faire tomber les barrières entre l’interne et l’externe. Cédric Etienne : “Aujourd’hui, quand je cherche des informations, je fais des recherches en interne et aussi en externe, sur des sites web. La frontière est interne / externe est complètement cassée”.
Moderniser les systèmes d’information
Enfin, Alain Garnier, CEO et cofondateur de Jamespot, avance un dernier argument qui lui semble prépondérant : “On en a marre d’avoir des systèmes d’information lents, lourds, pénibles, qui sont moches et gris. Aujourd’hui, on veut prendre du plaisir et le RSE remet l’humain au coeur, insuffle de la dynamique, de la couleur, de l’envie et du plaisir ».
Lire notre article : Comment les RSE permettent-ils de détecter les talents ?
Prochain petit déjeuner « Com’interne et numérique »
Pour participer à notre prochain petit déjeuner « Communication interne et numérique » sur le thème « Comment partager une culture commune avec des équipes réparties à travers le monde ?, qui se tiendra vendredi 24 avril 2015, veuillez remplir le formulaire ci-dessous. Retour d’expérience du Club Med sur enjoy!, la plateforme digitale interne du groupe.