Mise à jour d’un projet en cours, changement organisationnel, nouvelles formations internes ou évènements à venir : il existe de nombreuses raisons de déployer une solution de newsletter interne.
Pour une collaboration fluide entre tous les collaborateurs, ils doivent pouvoir parler le même langage ! Pourtant, tous ne connaissent pas les éléments de vocabulaire propres à la newsletter interne. MADMAGZ AGENCY vous livre son top 5 des termes techniques à connaître !
Le DKIM
Le DKIM (DomainKeys Identified Mail) est un protocole de signature d’email qui permet d’en authentifier le contenu. Les expéditeurs peuvent revendiquer la responsabilité des messages électroniques envoyés. Concrètement, le DKIM ajoute une signature numérique à l’en tête d’un email. Lorsqu’un destinataire reçoit une newsletter par exemple, le DKIM va automatiquement vérifier la signature numérique et s’assurer de sa validité.
À quoi sert le DKIM ? Tout d’abord, il empêche l’altération des messages envoyés. C’est un dispositif de sécurité qui ne peut pas être décrypté si l’email initial a été intercepté ou modifié. Ensuite, le DKIM est capable de réduire le nombre de SPAMS. Ainsi, la newsletter interne n’ira pas se perdre dans les abysses des boites mails des collaborateurs !
Pour la vérification des emails, on parle “d’authentification cryptographique”. L’objectif est de protéger tous les salariés des attaques ciblées dans les courriels (comme les contenus malveillants). Ainsi, dès que l’email est envoyé, la passerelle de messagerie sécurisée (ou Secure Email Gateway) du destinataire va valider la signature DKIM.
Source du schéma : https://bit.ly/3MUbzrR
Le SPAM
Ce terme technique vous dit certainement quelque chose. Couramment utilisé dans le langage du web, le “courrier indésirable” désigne une communication par mail non sollicitée. Le SPAM est généralement envoyé en masse par mail, mais il peut aussi être distribué via les réseaux sociaux ou par SMS. Dans la plupart des cas, le SPAM se présente comme un email promotionnel parfaitement “inoffensif”. Bien souvent, il s’agit d’une arnaque frauduleuse ou d’une activité malveillante.
Toutefois, il arrive que la newsletter interne envoyée à tous les salariés termine dans la catégorie des SPAMS.
Le SPAM par email est généralement de deux types :
- Le SPAM de contenu : c’est le plus couramment rencontré. Il encombre la boite mail, mais il est facile de le signaler, de le filtrer et de le bloquer ;
- Le SPAM de malwares : des logiciels malveillants qui intègrent l’ordinateur des collaborateurs par le biais d’un email.
Contrairement au phishing, le SPAM n’est pas toujours intentionnel ! Même s’il peut paraître agaçant, son but n’est pas directement de nuire à la boite mail. Ce dernier est d’ailleurs étroitement lié à la délivrabilité d’un email envoyé. Certaines communications d’entreprise, comme la newsletter, peuvent donc atterrir directement dans les SPAMS sans être lues. C’est souvent le cas lors de scénarios de marketing automation. Il faut donc les utiliser intelligemment !
Source du schéma : https://bit.ly/3mpCErZ
Le SPF
Le SPF (Sender Policy Framework) est une norme d’authentification qui protège l’entreprise de l’usurpation de son identité. L’idée est que personne d’autre ne puisse utiliser son nom de marque ou son nom de domaine pour envoyer de fausses newsletters à ses salariés ! Les principaux fournisseurs de messagerie électronique actuels prennent en charge la dernière version du SPF tels que : Microsoft (pour Outlook), Google (pour Gmail), Yahoo Mail, (etc.).
Source du schéma : https://bit.ly/41nVKxA
Le DMARC
Le DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) est un protocole de sécurité entièrement dédié aux emails. Il va s’appuyer sur le SPF évoqué plus haut. L’objectif du DMARC est que chaque serveur puisse vérifier et authentifier chaque email entrant. C’est le DMARC qui va définir s’il faut mettre en œuvre un SPF, un DKIM ou les deux.
De toute évidence, les 5 termes techniques de ce classement sont étroitement liés !
Concrètement, le rôle du DMARC se déroule du côté du serveur de messagerie récepteur.
Le module DMARC va vérifier l’email en fonction de :
- L’adresse IP de l’hôte de connexion ;
- L’adresse de l’enveloppe ;
- L’adresse de l’entête ;
- La balise d= présente dans la signature DKIM si nécessaire.
Votre newsletter interne ne parvient pas à être authentifiée. Comment le DMARC traite-t-il le message ?
Soit, il passe en mode de surveillance (“none”) ; soit il met l’email en quarantaine, ensuite placé dans les SPAMS ; enfin, soit il rejette l’email pour faire en sorte que celui-ci n’atteigne jamais la boite mail du destinataire, ni même le dossier des SPAMS. L’email non authentifié est purement et simplement retiré de la circulation !
Source du schéma : https://bit.ly/410P4FP
L’ESP
L’ESP (Email Service Providers) est un service qui va permettre d’envoyer des emails à une liste d’adresses, un peu comme le ferait le facteur du secteur ! Ce fournisseur de messagerie électronique va donc s’assurer que votre newsletter interne arrive bien dans la boite mail des collaborateurs concernés.
L’ESP facilite grandement l’envoi des mails tout en stockant les adresses électroniques des destinataires. Enfin, chaque ESP n’est pas construit de la même façon. Il existe un bon nombre de fonctionnalités et d’options disponibles. La facilité d’utilisation de l’ESP en fait un outil de choix pour les entreprises qui souhaitent concevoir une newsletter interne qui cartonne !
Source du schéma : https://bit.ly/3UryWut
Et si vous conceviez votre newsletter interne en quelques clics ? MADMAGZ AGENCY crée des modules personnalisés en fonction de votre projet éditorial. Notre éditeur en Drag and Drop vous permet de moduler votre newsletter comme vous le souhaitez. Envoyez des messages ciblés selon vos critères et suivez leurs performances via le reporting intégré.
